Avec les millésimes 2003 ou 2005, le beaujolais a pu récemment prétendre au meilleur. À condition que les consommateurs délaissent le seul beaujolais nouveau pour apprécier toute la diversité et richesse du vignoble.
Et ça fait cinquante ans que ça dure !
Texte Texte colonne 1Depuis 1951, le troisième jeudi de novembre célèbre la sortie du beaujolais nouveau. Si les brasseries ou cafés parisiens ont vite joué le jeu de cette manifestation, c’est désormais dans le monde entier qu’il fait bon ce soir-là partager un peu du patrimoine viticole et gastronomique français. La réussite marketing incontestable offre hélas une caricature à l’excès d’un vignoble comme en désuétude voire en mal d’arguments. Dommage, car la réalité est tout autre. Depuis quelques années, une nouvelle génération de vignerons est à l’œuvre et la vinification a beaucoup progressé. Dans le Bas-Beaujolais comme bien entendu, plus au nord, dans les dix crus.
La situation est d’autant plus injuste que derrière l’unité bien naturelle d’un vin dévoué au seul gamay se cache une kyrielle de terroirs, de sols et de conditions climatiques qui offre la promesse de saveurs et plaisirs authentiques. Le vin de soif parfumé tel un sorbet à la fraise ou à la banane ne peut se comparer aux vins de garde que constituent les saint-amour, juliénas, chénas ou moulin-à-vent.
En fait, le beaujolais se conjugue vite au pluriel : il y a surtout du rouge mais aussi du blanc, les disciples de Jules Chauvet ou défenseurs du « sans souffre » et les autres, l’appellation générique et les crus si proches de leurs voisins bourguignons. Bref, tout ici invite à fuir les généralités, comme à oublier le « jeunisme » d’un beaujolais qui sait si bien se bonifier en vieillissant.
Connaissez-vous le beaujolais blanc ?
Le chardonnay donne ici un vin souvent marqué par le fruité ou la vivacité. Sur de vieilles vignes, certains beaujolais blancs n’ont d’ailleurs rien à envier aux mâcons, voire à des appellations plus prestigieuses.
Comment s’y reconnaître parmi les dix crus du beaujolais ?
Fleurie, chiroubles et morgon : l’élégance et la puissance.
Saint-amour, juliénas, chénas et moulin à vent : des vins de garde, souvent proches des bourgognes et du pinot noir.
Régnié : la souplesse.
Brouilly et côte-de-brouilly : la tendresse et le fruité.
l’abus d’alcool est dangereux pour la santé
à consommer avec modération
Nos coups de cœur
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Georges Descombes
69910 Villié-Morgon. 04 74 69 16 67
Michel Chignard
69820 Fleurie. 04 74 04 11 87
Gilles Copéret
69430 Régnié-Durette.
04 74 04 38 08
Jean Foillard
69910 Villié-Morgon. 04 74 04 24 97
Pascal Granger
69840 Juliénas. 04 74 04 44 79
Laurent Perrachon
69840 Juliénas. 04 74 04 40 44
Yvon Métras
69820 Fleurie. 04 74 69 83 95
Château des Jacques
71570 Romanèche-Thorins.
03 85 35 51 64
Domaine de Visoux
69620 Saint-Vérand. 04 74 71 79 42
Georges Dubœuf
71570 Romanèche-Thorins.
03 85 35 34 20
BEAUJOLAIS NOUVEAU 2011
UN ASSEMBLAGE JOYEUX POUR DOMINIQUE PIRON, JEAN–PIERRE COFFE ET LEADER PRICE
Mardi 11 octobre, Jean-Pierre Coffe et l’équipe Vins de Leader Price se sont retrouvés chez Dominique Piron pour assembler la cuvée 2012.
Le résultat : un Beaujolais Nouveau convivial, équilibré et joyeux, que les consommateurs retrouveront à 3,95 € dans les 600 magasins Leader Price… à partir du 17 novembre !