Frédéric Simonin, le petit prince

Frédéric Simonin a commencé la cuisine à 15 ans à Saint Brieuc, à 18 ans, il est meilleur apprenti de Bretagne.

Il débute son parcours comme commis chez Ledoyen auprès de Ghislaine Arabian.

Il passe par quelques établissements renommés pour parfaire sa formation, Le Meurice, Taillevent, Le George V …
 
par Marie-Caroline Malbec

2002-2005

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Ghislaine Arabian ouvre alors son restaurant à Paris, elle l’avait remarqué quand il n’était que commis, elle le rappelle comme second.
En 2002, elle quitte le restaurant, Frédéric devient chef de cuisine du restaurant rebaptisé le « Seize au Seize ».
Il a alors 27 ans et gagne immédiatement sa 1ère étoile au guide Michelin.
Dès lors, pas une année ne passe sans qu’il récolte quelques lauriers.
En 2003, le Prix spécial du jury des critiques gastronomiques .
 
En 2004, « Jeune chef de l’année » du guide Pudlowski.
Cette année-là, Joël Robuchon, qui sait reconnaître les bons, lui propose d’être le chef de son nouveau restaurant de Paris, « La table de Joël Robuchon » qui remplace le « Seize au seize ».
Et aussitôt, il obtient une 1ère étoile Michelin.
2005, ça continue, « Evénement de l’année 2005 » du guide Pudlowski.
2006, une 2ème étoile Michelin pour La table de Joël Robuchon.
En juillet 2006, Joël Robuchon l’envoie à Londres comme Chef exécutif pour faire l’ouverture de ses restaurants dans la capitale britannique.
Après 4 mois, c’est une 1ère étoile, puis l’année suivante une 2ème étoile au guide Michelin.

UNE SUITE LOGIQUE

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Après 3 ans passés à Londres, il revient à Paris pour ouvrir son propre restaurant dans le 17ème.
Un restaurant à la décoration raffinée et confortable, au service simple et efficace.
Sa carte est variée, les plats sont beaux, …et maîtrisés, les produits sont d’une qualité indiscutable et magnifiquement traités, les cuissons parfaites.
Quelques exemples : un tourteau en gelée d’avocat aussi joli que délicieux, des petites cuisses de grenouilles toutes croustillantes, un saint pierre magnifiquement cuit, judicieusement relevé d’une pointe de yuzu, un ris de veau de compétition…
Frédéric Simonin est un grand chef, il a une vraie personnalité, sa cuisine est extrêmement rigoureuse mais elle a du charme, sans doute parce qu’elle semble spontanée, bref, vous l’aurez compris, il mérite très largement de faire partie des élus du prochain Michelin avec une quatrième première étoile, suivie d’une troisième deuxième étoile et… d’une première troisième étoile !
A suivre…

AMBASSADEUR BLEU BLANC COEUR

Texte Texte colonne 3L’engagement auprès de Bleu Blanc Cœur
Ambassadeur auprès de cette association, il défend bec et ongles les agriculteurs et les producteurs dans une démarche engagée.
« Il faut défendre et être fiers de nos paysans, c’est grâce à eux que nous vivons et à cause du reste que nous crevons ! »
Dans son restaurant, il a mis en place un menu Bleu Blanc Cœur entièrement réalisé à base des produits élevés selon la Charte, une partie des bénéfices ira aux paysans en difficulté.
“Ce ne sont que quelques euros, mais comme dans l’Association Colibris de Pierre Rabhi, ‘je fais ma part’.
Petit à petit, si chacun participe à hauteur de ses moyens, nous améliorerons les conditions de travail et de production de ces personnes. C’est le moins que l’on puisse faire et on arrivera à sauver ces gens qui travaillent dur pour nous nourrir honnêtement et sainement dans le respect des animaux et de l’environnement. Pour en savoir plus

 

Frédéric Simonin,
25, rue Bayen, Paris (XVIIe),
01-45-74-74-74.

Ouvert du mardi au samedi inclus, de midi à 14 h 30 et de 19 h 30 à 23 heures.
Service voiturier_